Professeur
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FORMATION

2022-23 Diplôme d’Université de Médiateur, 1ère partie, Ifomene, Institut Catholique de Paris.

2022 Intelligence Relationnelle, niveau de base, Institut de formation au modèle psychothérapeutique, François

Le Doze.

2019-20 Diplôme d’Université en Intelligence collective : Facilitation, agilité, coaching, Université de Cergy, Paris.

2009 Agrégation du supérieur en Sciences de Gestion

Habilitation à Diriger des Recherches : « Esquisse d’une réflexion anthropologique sur le chiffre comptable

en sciences de gestion », Université Paris-Dauphine.

Direction : Pr. Anne Pezet

2003 Thèse en Sciences de Gestion : « Comptabilité et protection des créanciers : une analyse de la fonction

technico-sociale de la comptabilité (1807-1942) », Université Paris-Dauphine – Mention très honorable

avec les félicitations du jury.

Direction : Pr. Jacques Richard

1996-97 DEA de Finances Publiques et Fiscalité (option fiscalité) – Paris II

Objet du mémoire : « Vingt ans de taxe professionnelle »

1995 Agrégation d’Economie et Gestion (option B)

1992-95 Diplôme d’Expertise-Comptable

Objet du mémoire professionnel : « Gestion et optimisation de la masse salariale »

1985-91 Préparation et obtention du Diplôme d'Etudes Supérieures Comptables et Financières – DESCF – Eccip,

Intec

1988-89 Licence en Sciences Sociales Appliquées au Travail – Paris VIII

1986 Diplôme de la Chambre de Commerce Britannique


EXPERIENCES PROFESSIONNELLES ANTERIEURES

2006-2009 : Université Paris-Dauphine

Maître de Conférences-HDR – Dauphine Recherche en Management (DRM–CREFIGE)

Directeur du Master 2 Comptabilité-Contrôle-Audit – Création d’un partenariat pédagogique et financier avec des cabinets d’audit nationaux et internationaux

1996-2006 : Université de Marne la Vallée (Paris-Est)

Prag puis Maître de Conférences

Responsable pédagogique de la 3e année de Licence mention Gestion

Chargé de cours en MSTCF à l’Université de Paris I – Sorbonne (Contrôle de gestion)

Chargé de cours en Master-recherche à l’IAE de l’Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambresis (Histoire et sociologie de la comptabilité)

1984-94 : Expériences professionnelles en entreprise

Chantiers Modernes (filiale du groupe VINCI) - B.T.P. – Directeur comptable et financier

Société Fiduciaire de l'Etoile – membre de HLB International – Chef de mission

Alain Bernard Boulanger – Cabinet d'expertise comptable – Expert-Comptable stagiaire

Paribas New-York – Auditeur interne stagiaire (Amérique du nord et Amérique centrale)


Full Professor of Management
Professeur
Management
I(nnovation), T(erritoires)
Membre actuel
--
Bureau 206 - IUT de Sceaux, 8 Avenue Cauchy, 92330 Sceaux France

ORGANISATIONS RESILIENTES & INNOVATIONS MANAGÉRIALES ET PÉDAGOGIQUES

(Anthropocène, Communs, Comptabilité écologique et Histoire de la comptabilité agricole, Corps, Économie circulaire, Intelligence collective, Low-Tech, Spiritualité)

Le point d’ancrage de ce champ de recherche est celui des transformations actuelles et à venir de notre monde et de nos mondes sociétaux, écologiques, économiques et politiques. La recherche n’est pas seulement affaire de rationalité ; elle s’inscrit aussi dans le récit que chacun se fait – et le chercheur n’y échappe pas – de son rapport au monde et de la façon dont il se le représente. En ce sens, les transformations, voire les bouleversements, que nous connaissons déjà constituent le terreau de mes interrogations sur la façon dont les sciences de gestion peuvent accompagner et interroger les organisations dans leur façon d’aborder ces mutations.

Plus précisément, ma conviction intime – qui constitue aussi les hypothèses sous-jacentes à mon travail – est que le mode de développement actuel hyper-technologisé et artificialisé, fondé sur l’exploitation sans limites des ressources fossiles, constitue une impasse pour l’espèce humaine. Il nous faut donc inventer d’autres modes de développement élaborés sur des rapports beaucoup plus intimes au Vivant, compléter la rationalité instrumentale par d’autres formes de rationalités bâties sur nos expériences, nos intuitions et nos perceptions, imaginer d’autres formes de production, de consommation et de liens socio-économiques, affirmer nos positionnements éthiques dans nos recherches et défendre une recherche engagée.

Ce positionnement m’amène à favoriser les recherches qui sont au croisement du management et des champs ci-dessous.

Anthropocène. L’influence de l’activité humaine sur la biosphère est aujourd’hui communément acceptée et constitue une nouvelle ère humaine où tous nos environnements naturels sont concernés (climat, biodiversité, ressources naturelles et énergétiques) en même temps que de nouvelles incertitudes émergent (événements climatiques extrêmes, montée des eaux, pollutions, raréfactions des ressources). Ces mondes ont été au mieux ignorés, au pire dénigrés par la civilisation thermo-industrielle ; ils sont aujourd’hui au cœur de nos sociétés et constituent de nouveaux enjeux pour les organisations.

Ce champ de recherche, Management & Anthropocène, est abordé à la fois de façon historique (notamment au travers de la question : qu’avons-nous à apprendre des organisations avant la révolution thermo-industrielle ?) et contemporaine (comment les organisations abordent cette question anthropologique de la transformation de notre système-terre ?). Ce champ est principalement historique, réflexif et holistique.

Communs. Depuis l’obtention du Prix de la Banque de Suède en hommage à Alfred Nobel par Elinor Ostrom en 2009, la question des Communs a trouvé un regain d’intérêt dans la communauté scientifique et dans les mouvements de réflexion alternatifs. La question des Communs est ici abordée comme une réponse possible aux enjeux de l’anthropocène dans la mesure où sont privilégiés l’usage (sur la propriété) et le rôle des communautés d’intérêt à agir ensemble pour préserver les ressources. Le champ des Communs ouvre un large panel de recherches possibles : rôle de la comptabilité et des outils de mesure, modes de régulation des collectifs et des conflits, rapports entre écologie et économie, construction du sens de l’action et de l’engagement collectifs. Il constitue le prolongement pratique du champ réflexif précédent.

Comptabilité écologique et histoire de la comptabilité agricole. La comptabilité constitue mon champ de recherche initiale (ma thèse portait sur l’histoire sociale et technique de la comptabilité financière aux XIXe et XXe siècles). Je reviens à ce champ de recherche, après l’avoir abandonné un temps pour me tourner vers les autres champs de recherche évoqués ici. Le travail réalisé au sein de différents mouvements de comptabilité écologique (Care, SeMA, comptabilité carbone, etc.) permet d’introduire la question (du renouvellement) du vivant au cœur des préoccupations managériales et de mobiliser les questionnements propres à l’anthropocène.

L’histoire de la comptabilité agricole est un moyen également de relier la méthodologie historique à laquelle je reste attaché à la question écologique. En effet, la comptabilité agricole a été un champ d’innovation de la comptabilité au XIXe siècle et très peu de travaux de recherche ont été réalisés en la matière.

Corps. La question de la place du corps est curieusement très absente des recherches en management. Or, notre corps tend à perdre de sa substance, de son intelligence et de son intelligibilité depuis la révolution thermo-industrielle. Cette dernière a soumis le corps à la machine, non seulement dans la façon dont celui-ci peut en devenir le prolongement, mais aussi dans la temporalité que celle-ci lui imprime. D’abord autonome et en harmonie avec la pensée, le corps est devenu au fil du temps de plus en plus l’auxiliaire de la machine, voire à en être totalement assujetti (en ce sens cf. notamment les travaux d’Ivan Illich).

L’anthropocène est d’abord une crise de notre relation au Vivant qui nous conduit à un mode de vie devenu insoutenable. Or, le Vivant commence d’abord par la relation intime que nous entretenons avec notre corps. Imaginer d’autres trajectoires de développement suppose de ré-interroger la place du corps dans le management et de donner à voir la façon dont celui-ci peut (ou pas) trouver pleinement sa place dans d’autres formes d’organisations.

Écologie systémique et profonde. Par ces termes, je pose le fait que le vivant (animal, végétal, minéral) a une valeur intrinsèque et indépendante de son usage socio-économique (écologie profonde). En tant qu’êtres humains, nous sommes partie intégrante de la nature et sommes donc acteurs d’un écosystème complexe qui ne peut être réduit à des logiques économiques marchandes (écologie systémique). À contre-courant d’une vision instrumentale de l’écologie (i.e. : l’environnement), ce positionnement induit que les organisations cherchent à agir dans une logique symbiotique avec la nature et rejoint le principe de soutenabilité forte de certains courants de comptabilité écologique et environnementale.

Economie circulaire. Par opposition à l’économie linéaire, l’économie circulaire vise à minimiser les impacts environnementaux et énergétiques et à favoriser la réduction, la circularité et la réutilisation de ses intrants : éco-conception, biomimétisme, recyclage, réutilisation. Mes recherches s’intéressent à toutes les organisations engagées dans cette démarche tout en restant vigilant sur toutes les formes d’écoblanchiment (greenwashing) qui affectent aujourd’hui le concept de développement durable.

Intelligence collective. L’intelligence collective est au cœur des innovations managériales et pédagogiques et constitue l’une des réponses organisationnelles possibles aux mutations évoquées précédemment. Ce champ managérial permet de revisiter les notions de pouvoir, de leadership, de participation des individus à la décision. Au plan pédagogique, ces recherches s’inscrivent dans une veine identique. Elles visent à expérimenter d’autres méthodes d’enseignement (cf. team academy, http://www.tiimiakatemia.fi/en/ ; apprentissages par problèmes). Dans les deux cas, l’objectif de ces recherches est de comprendre comment les individus, lorsqu’un système/une structure différencié.e le permet, peuvent modifier leur propre positionnement, changer leurs postures dans leurs pratiques et leurs apprentissages et participer à la transformation de l’organisation.

Low-Tech. La Low-Tech privilégie trois dimensions : une durabilité forte (sobriété, efficience, pérennité), une résilience collective (maintenabilité, accessibilité, autonomisation) et une transformation culturelle (enpouvoirement, reliance, simplification), (Keller et Bournigal, https://fr.wikipedia.org/wiki/Low-tech). Accepter ces trois dimensions amène à identifier le déplacement de leurs liens de dépendance et, par voie de conséquence, à repenser les organisations ; il ne s’agit pas tant de conquérir des marchés que de favoriser l’existence d’une activité socio-économique à même de réduire les impacts écologiques et d’engendrer d’autres formes de liens d’interdépendance, fondés non pas sur un assujettissement technologique mais sur le choix et le désir d’un maintien de la relation socio-économique du fait de valeurs communes véhiculées par les parties prenantes à l’échange.

Spiritualité. La notion de spiritualité s’appuie sur l’interaction qui existe entre la façon dont l’être humain construit son rapport au réel et au donné (cosmogonie) et la manière dont, à partir de celui-ci, il oriente son action et donne sens à sa vie. La spiritualité est ici mobilisée comme un mode d’accès à une autre forme de réalité, psychique, individuelle et/ou collective, qui échappe aux logiques de rationalité instrumentale et permet de se soustraire à cet enfermement épistémologique de sciences de gestion tournées exclusivement vers les notions de performance. Si la spiritualité peut être entendue comme la façon dont des individus ou des collectifs se réclament d’une religion ou d’une quête spirituelle donnant sens à leur action et à leur engagement, elle doit aussi être entendue dans sa dimension laïque de la reconnaissance d’une nécessité à entrer en résonance avec le monde (cf. Hartmut Rosa)et à œuvrer pour le bien commun de l’humanité et de la terre-mère, au-delà de ses intérêts individuels ou catégoriels.

RESILIENT ORAGANIZATIONS & MANAGERIAL & EDUCATIONAL INNOVATIONS

(Anthropocene, Circular economy, Systemic and deep ecology, Ecological accounting and History of agricultural accounting, Body, Collective intelligence, Low-Tech, Spirituality)

The anchor point of this field of research is the current and future transformations of our world and of our societal, ecological, economic and political worlds. Research is not only a matter of rationality; it is also part of the narrative that each person makes - and the researcher is no exception - of his or her relationship to the world and the way in which he or she represents it. In this sense, the transformations, indeed the upheavals, that we are already experiencing are the breeding ground for my questions about how management sciences can accompany and question organizations in their approach to these changes.

More precisely, my intimate conviction - which also constitutes the underlying hypotheses of my work - is that the current hyper-technological and artificial development mode, based on the unlimited exploitation of fossil resources, constitutes a dead end for the human species. We must therefore invent other modes of development based on a much more intimate relationship with life, complement instrumental rationality with other forms of rationality based on our experiences, intuitions and perceptions, imagine other forms of production, consumption and socio-economic links, assert our ethical positions in our research and defend committed research.

This positioning leads me to favor research that is at the intersection of management and the fields below.

Anthropocene. The influence of human activity on the biosphere is now commonly accepted and constitutes a new human era in which all our natural environments are concerned (climate, biodiversity, natural and energy resources) while new uncertainties are emerging (extreme climatic events, rising waters, pollution, scarcity of resources). These worlds were at best ignored, at worst denigrated by the thermo-industrial civilization; they are now at the heart of our societies and constitute new challenges for organizations.

This field of research, Management & Anthropocene, is approached both historically (notably through the question: what do we have to learn from organizations before the thermo-industrial revolution?) and contemporarily (how do organizations approach this anthropological question of the transformation of our earth system?) This field is mainly historical, reflexive and holistic.

Commons. Since Elinor Ostrom was awarded the Bank of Sweden Prize in homage to Alfred Nobel in 2009, the question of the Commons has found renewed interest in the scientific community and in alternative thought movements. The question of the Commons is addressed here as a possible response to the challenges of the Anthropocene insofar as use (over ownership) and the role of communities of interest in acting together to preserve resources are privileged. The field of the Commons opens up a wide range of possible research topics: the role of accounting and measurement tools, modes of regulation of collectives and conflicts, relationships between ecology and economy, construction of the meaning of collective action and commitment. It constitutes the practical extension of the previous reflexive field.

Ecological accounting and history of agricultural accounting. Accounting is my initial field of research (my thesis was on the social and technical history of financial accounting in the 19th and 20th centuries). I return to this field of research, after having abandoned it for a while to turn to the other fields of research mentioned here. The work carried out within various ecological accounting movements (Care, SeMA, etc.) makes it possible to introduce the question (of the renewal) of the living being into the heart of managerial concerns and to mobilize questions specific to the Anthropocene.

The history of agricultural accounting is also a means of linking the historical methodology to which I remain attached to the ecological question. Indeed, agricultural accounting was a field of accounting innovation in the 19th century and very little research work has been carried out in this area.

Body. The question of the place of the body is curiously very absent from management research. However, our body tends to lose its substance, its intelligence and its intelligibility since the thermo-industrial revolution. The latter has subjected the body to the machine, not only in the way it can become its extension, but also in the temporality that it imprints on it. First autonomous and in harmony with thought, the body has become over time more and more the auxiliary of the machine, even to be totally subjugated (in this sense cf. in particular the works of Ivan Illich) .

The Anthropocene is first of all a crisis in our relationship to the Living which leads us to a way of life that has become unsustainable. However, the Living begins first with the intimate relationship we have with our body. Imagining other development trajectories means re-examining the place of the body in management and showing how it can (or cannot) fully find its place in other forms of organization.

Systemic and deep ecology. By these terms, I pose the fact that the living (animal, plant, mineral) has an intrinsic value independent of its socio-economic use (deep ecology). As human beings, we are an integral part of nature and are therefore actors in a complex ecosystem that cannot be reduced to commercial economic logic (systemic ecology). Contrary to an instrumental vision of ecology (i.e.: the environment), this positioning induces that organizations seek to act in a symbiotic logic with nature and joins the principle of strong sustainability of certain currents of ecological and environmental accounting.

Circular economy. As opposed to the linear economy, the circular economy aims to minimize environmental and energy impacts and to promote the reduction, circularity and reuse of its inputs: eco-design, biomimicry, recycling, reuse. My research focuses on all organizations engaged in this process while remaining vigilant on all forms of greenwashing that affect the concept of sustainable development today.

Collective intelligence. Collective intelligence is at the heart of managerial and pedagogical innovations and is one of the possible organizational responses to the changes mentioned above. This managerial field makes it possible to revisit the notions of power, leadership, and the participation of individuals in decision-making. From a pedagogical point of view, this research is in the same vein. They aim to experiment with other teaching methods (e.g., team academy, http://www.tiimiakatemia.fi/en/; problem-based learning). In both cases, the objective of this research is to understand how individuals, when a differentiated system/structure allows it, can modify their own positioning, change their postures in their practices and their learning and participate in the transformation of the organization.

Low Tech. Low-Tech favors three dimensions: strong sustainability (sobriety, efficiency, durability), collective resilience (maintainability, accessibility, empowering) and cultural transformation (empowerment, reliance, simplification), (Keller and Bournigal, https://en.wikipedia.org/wiki/Low-tech). Accepting these three dimensions leads to identifying the displacement of their dependencies and, consequently, to rethinking organizations; it is not so much a question of conquering markets as of encouraging the existence of a socio-economic activity capable of reducing ecological impacts and generating other forms of links of interdependence, based not on technological subjection but on the choice and desire to maintain the socio-economic relationship because of the common values conveyed by the parties involved in the exchange.

Spirituality. The notion of spirituality is based on the interaction that exists between the way in which human beings build their relationship to the real and the given (cosmogony) and the way in which, from this, they orient their action and give meaning to their lifes. Spirituality is mobilized here as a mode of access to another form of reality, psychic, individual and/or collective, which escapes the logics of instrumental rationality and makes it possible to escape from this epistemological confinement of management sciences turned exclusively towards performance concepts. If spirituality can be understood as the way in which individuals or collectives claim a religion or a spiritual quest giving meaning to their action and their commitment, it must also be understood in its secular dimension of the recognition of a need to resonate with the world (cf. Hartmut Rosa) and to work for the common good of humanity and mother earth, beyond its individual or categorical interests.

Enseignements depuis 2009 :

Normes IFRS (GEA 2, Licence professionnelle Comptabilité-Contrôle, Master 1 & 2 CCA, Master Stratégie et Ingénierie Financière – SIF)

Consolidation (Master CCA et Master SIF)

Communication environnementale et gestion financière de l’entreprise (Licence 3 Entrepreneuriat & Management des Organisations – EGO)

Histoire du management (Master de Management), Histoire de la comptabilité (Master 1 CCA)

Animation et gestion de projet collectif (Licence professionnelle EGO, Institut Villebon-Charpak)

Coaching oral et écrit (Licence professionnelle EGO, Master 2 CCA)

Apprendre à parler en public (Formation doctorale, M2 CCA)

Organisations & Anthropocène (Master 2 CCA, DU d’Économie circulaire & Intelligence collective – DU.ECic)

Outils et pratiques de l’intelligence collective (DU EC.ic)

 

2018

Professeur invité à l’Université d’été d’Histoire économique, Les écritures de l’économie à l’époque médiévale et moderne : de l’enregistrement de l’activité à l’usage des documents, Suse, Italie, 27-29 août.

2017

Obtention de la labellisation FNEGE pour la co-direction du Dictionnaire historique de la comptabilité des entreprises, Presses Universitaires de Septentrion, 2016, 504 pages (en coll. avec D. Bensadon et B. Touchelay).

2011

Finaliste du meilleur manuscrit 2010 de l’Accounting Historians Journal pour l’article “The Emergence and Disappearance of Risk Assessment in Banking: The Case of the Crédit Lyonnais in France in the Nineteenth and Twentieth Centuries”.

2009

Participation au Petit bréviaire des idées reçues en management, sous la dir. D’A. Pezet et S. Sponem ; ouvrage nominé pour le prix 2009 du livre RH (Sciences Po., Le Monde, Syntec).

2008

 

Prix du Vangermeersch Manuscript Award récompensant le meilleur manuscrit anglophone d’histoire de la comptabilité décerné par l’Academy of Accounting Historians pour l’article précédent

 

  • Professeur des Universités – Laboratoire de recherche du RITM (Réseaux-Innovation-Territoires et Mondialisation)
  • Création d’un parcours Etudiants de la Transition Ecologique au sein de l’IUT de Sceaux composé de 4 enseignements (en coll. avec S. Torregrossa)
  • Création d’un groupe de travail au sein de l’IUT de Sceaux pour favoriser la transformation des enseignements tenant compte de la transition écologique (en coll. avec S. Torregrossa)
  • Créateur et coordinateur du DU d’Economie Circulaire & Intelligence Collective
  • Membre du conseil d’administration de l’IUT de Sceaux (fin de mandat en 2016)
  • Coordinateur de la recherche à l’IUT (2009-2021)
  • Représentant de la recherche auprès de l’Association des Directeurs des IUT (ADIUT – 2009-2015)
  • Organisateur d’une journée annuelle de recherche interdisciplinaire à l’IUT (2009-2021)

Publications dans des revues nationales et internationales à comité de lecture

2020

1.     « Ombres et lumières de l’analyse financière : histoire de la fabrique de l’un de ses dispositifs, le tableau de financement », Comptabilité-Contrôle-Audit, juin 2020 (en coll. avec I. Chambost).

2015

2.     « La comptabilité pour l’État : ne pas oublier l’apport de la recherche », Revue Française de Comptabilité, n° 487, mai (en coll. avec I. Chambost et S. Lefranc).

2014

3.     « Quand l’Etat s’empare de la comptabilité privée : quel rôle pour les sciences de gestion ? », Revue Française de Gestion, n° 245, nov.-déc. (en coll. avec I. Chambost et S. Lefranc).

2013

4.     « La comptabilité en IFRS et ses maux : Quels mots pour le dire ? », Comptabilite(S), Numéro [5] thématique, juin (en coll. avec I. Chambost, S. Lefranc, M.A. Le Theule).

2012

5.     “Commercial Legislation and the emergence of corporate auditing in France, 1856-1935”, Accounting History Review, Vol. 22, No. 2, pp. 161-189.

2011

6.     « Le contrôle des comptes dans les sociétés de capitaux : genèse et rôle de la législation commerciale (1856-1867) », Gestion & Finances Publiques, n° 11, nov., pp. 855-59.

2010

7.     “The Crédit Lyonnais in France (c. 1871-1918): Using Cash Flow Analysis to Assess Risk in Banking”, Accounting Historians Journal, Vol. 37, No. 1, June, pp. 1-27.

2008

8.     « Les faillites au XIXe siècle : le droit, le chiffre et les pratiques comptables », Revue Française de Gestion, n° spécial, vol. 34/188-189, p.359-82.

9.     « Règlement des faillites et pratiques judiciaires : de l’entre-soi à l’expertise du syndic (1673-1889) », Histoire et Mesure (section 33 du CNRS – Histoire contemporaine), Vol. XXIII, n° 1, p. 43-84, (en coll. avec N. Coquery).

2007

10.  « Gouvernance des SA et transfert de risques : le cas des obligataires et les réponses de la législation commerciale française (1856-1935) », Comptabilité-Contrôle-Audit, tome 13, vol. 2, déc., p. 5 et s.

11.  « Le risque bancaire ordinaire au Crédit Lyonnais (1880-1925) », Entreprises & Histoire, n° 48, sept.

12.  « Histoire et sciences de gestion : un essai de réflexion épistémologique », Management & Sciences sociales, Janv.-Juin.

2006

13.  « L’analyse du risque au Crédit Lyonnais : l’utilisation de tableaux de retraitements comptables (1871-1919) », Finances-Contrôle-Stratégie, vol. 9, n° 4, déc., p. 169 et s.

14.  « La comptabilité, épicentre de la matière imposable (1916-1926) ? », Gestion 2000, sept. Oct., n° bimestriel 5.

2005

15.  « Falsifications et manipulations comptables. La mesure du profit, un enjeu social (1856-1914) », Comptabilité-Contrôle-Audit, juil. 2005 (en coll. avec Y. Lemarchand).

16.  « Le Crédit Lyonnais d’Henri Germain et la représentation comptable », Entreprises et Histoire, sept., n° 39, p. 45-58.

Initiations et coordinations d’ouvrages

2016

1.     IFRS in a Global World : International and Critical Perspectives on Accounting, ouvrage en hommage à Jacques Richard, Springer, 434 pages (en coll. avec D. Bensadon).

 

2.     Dictionnaire historique de la comptabilité des entreprises, Presses Universitaires de Septentrion, 504 pages (en coll. avec D. Bensadon et B. Touchelay). Obtention de la labellisation FNEGE en 2017.

Chapitres d’ouvrages collectifs

2022

1.     « Le management face à l'anthropocène : de la nécessité éthique de repenser le capitalisme », in Ainsi, tout est en ordre… Pour Yves, notre ami. Mélanges en l’honneur du Professeur Yves Enrengle, éd. L’Harmattan.

2021

2.     « Entre Vérité et Liberté : cheminer avec Gandhi et Mandela vers le leadership », in Leadership spirituel en pratiques, sous la dir. de C. Voynnet-Fourboul, éd. EMS.

2020

3.     « La prudence au prisme de la philosophie : regards de deux gestionnaires en hommage à Henri Zimnovitch », in Mélanges en l’honneur du Professeur Henri Zimnovitch, sous la dir. d’Y. Levant, L’Harmattan (en coll. avec S. Lefranc).

2018

4.     « Premiers échecs de la normalisation comptable en France : le cas des bilans-type sous la IIIe République », in Théories comptables et sciences économiques du XVe au XXIe siècle – Mélanges en l’honneur du Professeur Jean-Guy Degos, sous la dir. d’Y. Levant et S. Trébucq, L’Harmattan (en coll. avec D. Bensadon).

2016

5.     « L’annexe comptable dans le cadre conceptuel de l’IASB », in Vers un nouveau cadre conceptuel pour la comptabilité internationale ?, sous la dir. de F. Pasqualini, SLC éditions (en coll. avec D. Bensadon).

 

6.     « Confiance et prudence : réflexions et regards historiques d’un comptable sur un Janus de la relation d’affaires », in La confiance : relations, organisations, capital humain, sous la dir. de R. Delaye et P. Lardellier, éd. EMS, pp. 51-66.

2015

7.     « L’analyse financière : un enjeu de société », in Hommage à Christian Hoarau, Ordre des Experts-Comptables (en coll. avec I. Chambost).

2014

8.     « Evaluer », deux chapitres (XIXe et XXe s.) in Histoire du management, sous la dir. de P. Labardin et A. Pezet, éd. Nathan, (en coll. avec D. Bensadon).

2013

9.     « Gouvernance des sociétés de capitaux et contrôle des comptes : une analyse historique de l’émergence de la fonction légale d’auditeur (1856-1935) » in Mélanges en l’honneur du professeur Yannick Lemarchand, sous la dir. de Y. Levant, H. Zimnovitch et R. Sandu, L’harmattan, pp. 227-252.

2010

 

10.  « Gouvernance, gouvernants et responsabilité : la difficile émergence du concept de responsabilité limitée (1807-1900) » in Gouvernance juridique et fiscale des organisations, Lavoisier éd., sous la dir. de J.-L. Rossignol.

2008

11.  « Cette entreprise est performante : elle fait des bénéfices ! », in Petit bréviaire des idées reçues en gestion, sous la dir. d’A. Pezet et S. Sponem, La découverte (en coll. avec M.-A. Le Theule).

12.  « Du code de commerce au décret-loi du 8 août 1935 : comptabilité et protection des créanciers dans les sociétés anonymes » (pp. 119-34), in Bicentenaire du code de commerce (1807-2007) (ouvrage officiel du bicentenaire), Dalloz.

2005

13.  « Le principe de fixité du capital social : une étude juridique et comptable du concept (1807-1947) » in L’entreprise, le chiffre et le droit, ed. J.-G. Degos et S. Trébucq, Bordeaux, p. 273-86.

Communications dans des congrès nationaux et internationaux à comité de lecture

2022

1.     « ‘Bifurquer’ en sciences de gestion face à l’anthropocène : itinéraire d’un enseignant-chercheur ou comment poétiser la recherche en gestion ? », Conférence « Anthropocène et management. Repenser la gestion à l'heure de l'Anthropocène », 8 au 10 novembre 2022, Toulouse III.

2017

2.     « Le corps et l’espace dans l’enseignement supérieur. Retours d’expériences et de pratiques pédagogiques », 2e Journée pédagogique inter-IUT, 12 mai, Sceaux, France.

 

3.     « Historiographie, épistémologie et méthodologie du genre βίος. Ses apports possibles aux sciences de gestion », 22e journées d’Histoire de la Comptabilité et du Management, 22-24 mars, Cnam, Paris.

2015

4.     “Prudence and confidence. A French historical perspective on a Janus expression of the business relationship”, 8th Accounting History International Conference, 19-21 Aug., Ballarat, Australie.

2014

5.     « Confiance et prudence. Réflexions et regards historiques d’un comptable sur un Janus de la relation d’affaires », 4e rencontres « Entreprise et sacré » : La Confiance, Paris-La défense, 11 déc.

2013

6.     “The concept of prudence: philosophical premises of an accounting research”, 7th Accounting History International Conference, 25-27 Sept., Seville, Espagne.

2012

7.     “Does A French Accounting Conceptual Framework Exist (1942-57)? A General Presentation of the Topic”, XVIth World Economic History Congress, 9-13 July, Stellenbosch, South Africa.

2011

8.     “The Principle of Capital Maintenance (1807-1947): A study of the Legal and Accounting Concept in France”, International Association for Accounting Education & Research – IAAER, Nov. Venise, Italie.

9.     d°, 23rd Accounting History Review Conference, Sept., Cardiff, Pays de Galles.

10.  “Governance, Control and Auditing of Joint-Stock Companies in France (1856-1935): Some Comparisons with UK in the Role of Legislation”, 23rd Annual Meeting of the Society for the Advancement of Socio-Economics, Juin, Madrid, Espagne.

11.  “How Was Banking Risk Analysed at the Crédit Lyonnais? (1880-1925)”, International Conference of Critical Accounting, Baruch College, City University of New-York, Avril.

2010

12.  « Juste valeur et représentation de l’entreprise : un essai de réflexion anthropologique », 31e Congrès de l’Association Francophone de Comptabilité, Université de Nice-Sophia Antipolis, mai.

13.  “Governance of joint stock companies and auditing in France: a historical and institutional analysis of the emergence of the auditor’s profession [1856-1935]”, 33rd European Accounting Association Congress, Mai, Istanbul, Turquie.

2008

14.  “History and Management Sciences: An Inquiry into Epistemological Thinking”, Critical Perspectives on Accounting, Avril, N.Y., Etats-Unis.

15.  « Le règlement des faillites : de l’entre-soi à l’expertise. Un double regard sur les législations et les pratiques sociales (1673-1889) », 14èmes journées d’Histoire de la Comptabilité et du Management, Université d’Orléans, mars (en coll. avec N. Coquery).

2007

16.  “Management, Utopian Thinking and Accountability: the French Case of the Entrepreneur Godin (1817-1888)”, Accounting, Business & Financial History Conference, Cardiff Business School, sept. (Pays de Galles).

2006

17.  « La comptabilité, épicentre de la matière imposable (1916-1926) ? », Journée de recherche « Fiscalité, Droit et Sciences de gestion », Université de Franche-Comté.

 

18.  « Chiffres comptables et normalisation internationale », Journées d’études  de la Genèse de la décision (Chiffres publics, chiffres privés dans la France du XXe siècle), Université Paris XII – Val de Marne.

2004

19.  « Florilèges de textes sur l’histoire de la théorie comptable française de la valeur (1673-1982 », colloque « Nouvelles normes comptables : quels enjeux pour l’enseignement de la comptabilité », Ministère de l’Education Nationale (en coll. avec J. Richard).

 

20.  « Falsifications et manipulations comptables. La mesure du profit, un enjeu social (1856-1914) », colloque de l’Association Française des Historiens Economistes et du Comité pour l’Histoire Economique et Financière de la France, Bercy-EHESS, Paris (en coll. avec Y. Lemarchand).

 

21.  « La comptabilité, aux frontières de l’organisation : un instrument de la stratégie entrepreneuriale », XIIIe rencontres « Histoire et Gestion », CRG-IAE de Toulouse I.

 

22.  « Protection des créanciers et infractions pénales : un élargissement de la fonction sociale de la comptabilité (1856-1935) », XVIIe journées des IAE, Lyon III.

 

23.  « Naissance et développement du cadre légal du contrôle comptable dans les sociétés de capitaux : un jeu d’acteurs, un espace de conflits (1856-1937) », Xe journées d’Histoire de la Comptabilité et du Management, Université de Franche-Comté.

2003

24.  « ‘Déconstruction’ comptable et analyse du risque : le cas du Crédit Lyonnais », XXIVe Congrès de l’Association Francophone de Comptabilité, Louvain, Belgique.

 

25.  « Gouvernance des SA et transfert de risques : le cas des obligataires et les réponses de la législation comptable (1856-1943) », IXe journées d’Histoire de la Comptabilité et du Management, Université Paris-Dauphine.

Autres communications, interventions et activités

2023

1.     Table ronde : Montessori et les compétences d’avenir : “une préparation à la vie d’adulte”, webinaire organisé par l’école Montessori Les Arches, Pontarmé, 23 janvier.

2020

2.     Communication : « Chercheurs en sciences de gestion et Anthropocène : comment pouvons-nous aider à relever les grands défis ? », séminaire de recherche de l’Ethos (Institut Mines – Telecom Business School) et Lirsa (Cnam), 18 juin, en coll. avec C. Gossart.

2019

3.     Communication : « Anthropocène et sciences de gestion : quel(s) avenir(s) pour les organisations dans un contexte de raréfaction des énergies fossiles ? », Journée d’étude MSH Val de Loire : « Économie circulaire », Université d’Orléans, vendredi 22 nov.

2018

4.     Animation d’un symposium : Corps, spiritualité et management – expérience autour d’un travail corporel, Journée de recherche « Temps et place de la spiritualité en gestion », Université Paris II Panthéon-Assas, 22 mars.

2016

5.     Table ronde : « L’encastrement des relations entre marchands en France (1750-1850). Une révolution dans le commerce ? », 1ère Journée d’études du programme ANR Fiduciae, « Pratiques et matérialités des relations entre marchands. Dialogues interdisciplinaires », Lille, IRHIS, jeudi 2 juin.

2015

6.     Communication : Séminaire de recherche de l’EHESS « Histoire et techniques des organisations et du gouvernement » : « Du général au particulier : de l’émergence du capitalisme industriel aux questionnements comptables conceptuels d’aujourd’hui ».

2014

7.     Communication : « La gestion du risque dans les banques françaises à la fin du XIXe siècle. Le cas du crédit lyonnais et de la société générale : aperçu général et regards croisés sur les outils et les organisations (1863-1905) ». Colloque organisé par la Société Générale : « Stratégies, structures et performances des grandes banques. Pourquoi certaines banques durent-elles ? », Paris-La défense, 9 & 10 oct.

2013

8.     Communication : « De l’utilité de l’histoire dans l’enseignement des sciences de gestion », table ronde à l’occasion de la remise par l’APDC du meilleur mémoire de Master CCA, 11 déc.

9.     Communication : « L’émergence de l’activité d’audit en France (1807-1935) : points de comparaison avec la Grande-Bretagne », séminaire d’économie politique des marchés financiers, Paris School of Economics – EHESS, 4 mars.

10.  Recension d’ouvrage : « Karl Polanyi (1977, éd. 2011), La subsistance de l’homme : la place de l’économie dans l’histoire et la société », parution dans Comptabilité-Contrôle-Audit, déc., tome 17, vol. 1.

2012

11.  Communication : « L'histoire de la comptabilité permet-elle d'éclairer différemment les enjeux comptables de la volatilité ? », 3e Etats Généraux de la Recherche Comptable, Autorité des Normes Comptables, 14 déc.

12.  Communication : « Comptabilité des entreprises et financement », intervention au séminaire d’Histoire Economique Contemporaine, laboratoire Institutions et Dynamiques Historiques de l’Economie – IDHE, 4 avril.

2010

13.  Recension d’ouvrage : « Didier Bensadon (2010) : Les comptes de groupe en France (1929-1985) : origines, enjeux et pratiques de la consolidation des comptes », parution dans Comptabilité-Contrôle-Audit, déc., tome 16, vol. 3.

14.  Communication : « Anthropologie comptable : quelques (deux) lectures stimulantes », intervention au séminaire Most-DRM, Université Paris-Dauphine, 17 juin.

15.  Communication : « Quelle place pour un cadre conceptuel dans une recherche en histoire de la comptabilité et du management ? », table ronde organisée dans le cadre des 15e Journées d’Histoire de la Comptabilité et du Management à l’Université de Paris-Dauphine, mars.

2009

16.  Communication : « Réflexion anthropologique sur la juste valeur et la représentation de l’entreprise », séminaire SSFA – Social Studies of Finance Association, Maison des Sciences de l’Homme, Paris, 25 nov.