Un Workshop, soutenu par la MSH de Paris-Saclay, et intitulé “Les dispositifs de e-santé : représentations & usages” a été animé par les Prs Sandra Charreire Petit, du RITM, Eric Fouassier, de la faculté de Pharmacie de Paris-Sud et membre du GRADES, et par Damien Talbot, de l’Université Clermont-Auvergne (IAE) et membre du CLeRMA. Sabine Ferrand-Nagel et Alexis Pokrovsky sont étroitement liés à la programmation de ce workshop qui a eu lieu les 4 et 5 juin derniers, dans les locaux de l’ENS Paris-Saclay. Différentes parties prenantes clés de la e-santé et de la e-pharmacie en France aujourd’hui y ont été réunies : des chercheurs de différentes sciences sociales (Droit –Management –géographie –économie, systèmes d’information…), des chercheurs de disciplines liées à la santé (médecine, pharmacie, biologie informatique,…), mais aussi des start’up du domaine, des associations de patients, des représentants institutionnels. Le workshop vise à éclairer le déploiement des dispositifs de e-santé en abordant de manière transverses plusieurs questions : Qu’en est-il du déploiement en France, accéléré au plan politique depuis septembre 2018, des dispositifs de e-santé ? Qu’en est-il plus particulièrement en termes d’usages par les différentes parties prenantes (patients, médecins, soignants en HAD, pharmaciens, associations de malades, start’up du champs de la santé,…) ? S’agit-il d’une déshumanisation ou d’un progrès dans l’accès à des soins de qualité pour tous ? Quid des représentations des différents acteurs de ces nouveaux systèmes de santé encore largement en devenir (télé expertise, téléconsultation, télésurveillance / observance, téléassistance,…), et qui repose, en grande partie, sur la dématérialisation et sur l’échange de données ? Quels sont ou quels peuvent être les risques de nouvelles fractures (numériques -sociales -économiques -technologiques -générationnelles) à venir et susceptibles de remettre en cause l’objectif visé par les décideurs publics ? L’objectif de ce workshop est d’engager des débats sur la e-santé depuis la MSH, au sein de la communauté Saclay et au-delà, et de lancer un programme de recherche ambitieux.