Les commerces au sein des villes sont-ils plutôt agglomérés ou plutôt dispersés ? Les commerces d’habillement sont-ils localisés de la même manière que les stations-services par exemple ?
Pour répondre à ces questions, il est possible de retenir des outils statistiques qui permettent de mettre en évidence des « relations de voisinage » existant entre des entités analysées. Les phénomènes d’attraction généreront de l’agglomération et des phénomènes de répulsion créeront de la dispersion.
Dans un article intitulé “Mesures de la concentration spatiale en espace continu : théorie et applications” paru dans la revue Économie et Statistique, Florence Puech et Eric Marcon analysent les avantages et les limites de plusieurs mesures statistiques en économie spatiale. Des exemples théoriques et empiriques sur les commerces de détail non alimentaires sur Lyon sont donnés pour illustrer les enjeux associés aux développements récents de ces outils statistiques.